Après l’île de Pâques, on poursuit notre voyage vers l’Ouest vers les archipels de l’Océanie en Polynésie française. On peut enfin mettre des images sur les noms évocateurs des îles des Marquises, Tuamotu, de la Société, des Gambier et Australes.

La Polynésie française a été peuplée à l’origine par des migrations de peuples venus d’Asie. Excellents marins, les Polynésiens ont exploré toutes les îles du Pacifique, de l’île de Pâques à la Nouvelle Zélande. Ce qui explique que la langue tahitienne soit proche du pascuan, ainsi que du maori. Mais tout le monde ici parle et comprend le français. Après 3 mois passés en Amérique du Sud, ça fait du bien de pouvoir parler sans effort dans notre langue, et comprendre tout ce qui se passe autour de nous.

Ce qui frappe dès l’arrivée en avion, c’est la couleur des lagons : bleu turquoise avec des dégradés magnifiques. Ces paysages idylliques aperçus dans les livres de voyage existeraient-ils vraiment !?

En 10 jours, nous avons ciblé l’archipel de la Société avec une escale sur 3 îles. Il nous faudra revenir pour découvrir les autres…

Bora-Bora

On nous avait mis en garde avant notre arrivée sur cette île, avec de très nombreux complexes hôteliers, impersonnels et très onéreux. Nous avons décidé de loger dans une maison de famille en bordure du village sur l’île principale et nous n’avons pas été déçus : super accueil ! L’île est splendide, et dès notre arrivée, on enfourche nos vélos et on file à la plage pour se baigner dans les eaux limpides et chaudes.

Le lendemain, c’est en bateau que l’on découvre le lagon, avec ses raies, ses requins à pointe noire, son jardin de corail avec des milliers de poissons multicolores et le traditionnel pique-nique sur un motu bercés par le son du ukulélé.

Le troisième jour, nous effectuons le tour de l’île en vélo avec de nouveaux points de vue magnifiques : on ne s’en lasse pas !

Maupiti

Deuxième étape sur la petite île de Maupiti. Beaucoup plus sauvage et préservée : il n’y a pas de complexe hôtelier sur cette île. Il y a 10 ans, suite à un référendum, les habitants ont choisi de dire non à l’implantation d’un hôtel de luxe sur leur île. Seules quelques pensions tenues par des habitants accueillent les touristes. Avec ses 3 petites épiceries ravitaillées une fois par mois, on se sent isolé, au bout du monde, en pleine nature. Magique !

Il est possible de se rendre sur un motu à pied en traversant le lagon depuis la plage pour observer les vagues de l’océan se briser sur la barrière de corail. Nous l’avons fait accompagnés de notre chien guide qui nous a suivi toute la journée. L’île est aussi propice à la randonnée, avec de jolis miradors.

Moorea

Après une trop brève escale à Papeete (on dit Papé-été), sur l’île de Tahiti, on file pour 2 jours sur celle qui lui fait face : Moorea, accessible par ferry. Là encore, plages de sable blanc et lagons turquoises nous attendent, ainsi que des « patates » de corail : notre plus beau spot de snorkeling. Magnifique !

Pour le logement, loin des hôtels 5* en bungalow sur pilotis, on choisit une superbe tente 2 pièces tout confort ! et chouchoutés par nos hôtes, on ne regrette pas !

On espère vous avoir donné envie d’y aller !

A bientôt,

Marjorie & Sylvain