Aaaah Rio de Janeiro… cette ville est empreinte dans l’imaginaire collectif français d’un parfum de samba, de plages, de soleil et de jolis bikinis ! Rio, c’est la ville chantée par Joao Gilberto dans sa chanson « Garota de Ipanema » aux accents mélancoliques. C’est le Corcovado, le pain de sucre, un mélange de collines, de forêts et d’immeubles modernes. C’est aussi le carnaval aux milliers de couleurs qui mêle les habitants dans une folie joyeuse et rythmée.
La « cidade marvilhosa » a-t-elle été à la hauteur de sa réputation ?
A notre arrivée, nous commençons par une petite visite de notre quartier de Copacabana. Et, après seulement quelques minutes, nous passons du bitume au sable fin de la plage au niveau du Posto 6. La plage est tellement grande que les cariocas utilisent les noms des postes de sécurité pour se donner rendez-vous. Nous poursuivons vers la non moins célèbre plage d’Ipanema et son coucher de soleil et sommes impressionnés par la hauteur et la force des vagues qui sont très appréciées des surfeurs.
Nous retrouvons l’atmosphère de la jungle amazonienne au cœur de la jungle urbaine en visitant le jardin botanique de Rio avec ses palmiers impériaux, ses cactus, ses lagons de nénuphars, ses arbres fruitiers (pitanga, jackfruit, ananas…), ses magnifiques arbres boulet de canon et ses orchidées. Le jardin est bien entretenu et mérite vraiment le détour ! On croise pour la première fois de nombreux français, il faut dire que c’est les vacances en France.
Ensuite, nous visitons le « centro », quartier historique de la ville, ses églises, son couvent, sa cathédrale en béton controversée, et ses anciens bâtiments, vestiges de l’architecture coloniale. Nous en apprenons plus sur l’histoire du Brésil au musée national. Très instructif !
Il est temps de prendre un peu de hauteur et grimper vers l’un des symboles de la ville, le Christ rédempteur. Nous prenons notre courage à 2 mains et nous entamons l’ascension des 710 m à pied dans un trek à travers la forêt malgré la brume sur les sommets et la pluie fine qui rend le sol glissant. Certains passages s’apparentent même à de l’escalade. Nous arrivons enfin trempés de sueur et de pluie mais fiers, éblouis par la vue qui s’offre à nous : Rien ! …
… le Christ est complètement dans la brume ainsi que toute la vallée. Nous décidons de nous arrêter pour manger et là, le miracle se produit. Les nuages se dispersent progressivement et la silhouette du Christ apparaît !
Le lendemain, nous profitons du premier jour de grand beau temps depuis que nous sommes arrivés pour monter au « Pao de Açucar » ou Pain de sucre et admirer la baie de Rio. Cette fois-ci, nous prenons l’option classique et montons en téléphérique. Pour les plus aguerris, l’ascension peut se faire à pied mais nécessite un matériel de pro.
Le dimanche, nous nous rendons dans le quartier de Santa Teresa en empruntant, depuis les arches de Lapa, un joli escalier décoré de milliers d’azulejos car le « bonde », petit tramway jaune et fierté du quartier, n’est plus en activité depuis plusieurs années. Dommage !
Comme tout Carioca, nous mangeons une Feijoada dominicale (plat typique de Rio composé de viande de bœuf mijotée accompagnée de haricots noirs) et flânons entre les ateliers d’artistes, les échoppes et les bars pour danser au son de la bossa nova. On adore cette ambiance de petit Montmartre.
A Rio, les soirées sont aussi animées que les journées : un concert improvisé dans un bar, une soirée entre amis dans une churrascaria (restaurant de viandes grillées à volonté), un club branché ou tout simplement un verre au coucher du soleil sur l’une des plages les plus mythiques.
Marjorie & Sylvain
De très belles photos ! L’essentiel est montré, l’essentiel est dit : vous êtes les rois de la pédagogie de l’Essentiel ! Tout ça nous va parfaitement.
Continuez de nous enchanter.
Merci pour ces encouragements ! A bientôt. Bisous.
Le palmier ne te resiste pas marjorie…d’une main en plus 🙂